Re: Un truc vaguement déplaisant à vous expliquer...
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Message posté par Eric_Jo le 19.04.2024 à 20:45:29
Réponse au message Re: Un truc vaguement déplaisant à vous expliquer..., posté par Centanni le 19.04.2024 à 13:54:33
>>Je vous sens, comme ça béats devant vos écrans. Pire, ergotant sur nos quelques pénalités d’hier soir.
>>Alors un détail que vous n’avez sans doute pas saisi : à cette heure, le staff zurichois est hors de lui. Toute l’équipe se fait foutre de sa gueule dans les grandes largeurs par l’entier de la presse alémanique. Guy peut vous révéler que toute la matinée, le Z s’est entraîné sans le puck, à checker des mannequins équipés avec des maillots lausannois et des bouteilles de blanc. Car de Christian Marti à Derek Grant en passant par Zehnder qui reviendra dans l’effectif samedi, c’est quand même l’équipe en Suisse qui aurait potentiellement le plus de répondant pour contrer le LHC dans ce domaine, hein.
>>
>>Les gars du Z sont remontés comme des pendule. Ils en sont après le 2ème match exactement au stade où le sympathique Sven Jung se trouvait avant sa charge « sans volonté de briser la carrière » d’Anti Suomela. …Si.
>>Puis c’est clair que le joueur zurichois qui sortirait un de nos atouts principaux, serait encensé là-bas. Comme lorsque Marti avait volontairement blessé notre Malgin.
>>Bref, va falloir accepter, sans pêter les plombs ce coup-ci, de perdre quelques joueurs en route, si l’on veut aller au bout. Je formulerais même :« si l’on terminait la série indemne, …ce serait qu’on l’aurait misérablement perdue 4-1. ». Je crois cependant qu’on a de la profondeur, avec par exemple le gars Pedretti sur le banc.
>>
>>Le 6 juin 44 ne s’est pas déroulé sans quelques dommages collatéraux, n’est-ce-pas ?.
>>
>>Guy, L’Antépénultième Croysade
>>
>>
>>
>>Zaugg : « Les ZSC Lions sont-ils donc trop mous ? Est-ce que le naufrage menace maintenant contre une équipe qui joue plus "suisse alémanique", plus rude, plus courageuse "méchante" que toute autre équipe à l'est de Fribourg ?
>>Oui et non. Oui, à Lausanne, jeudi soir, les Zurichois sont trop mous. Ils essaient d'atteindre le succès avec du "hockey romand au champagne".
>>[…]
>>Les ZSC Lions donc trop mous. Mais pour l'instant seulement le "jeudi mou" à Lausanne. Les Zurichois aussi savent faire preuve de dureté et d'intensité. Ils sont en moyenne pratiquement de la même taille et même un peu plus lourds que leurs adversaires. Mais après neuf matches qui, comparés au "purgatoire" du jeudi, ont été tout au plus comme un entraînement intensif, ils n'arrivent pas à changer de rythme et sont effectivement encore trop mous.
>>Si les ZSC Lions sont intacts en tant qu'équipe, si Marc Crawford a l'oreille des joueurs, alors les ZSC Lions réagiront violemment samedi et seront aussi rugueux, courageux et "méchants" que Lausanne. Ensuite, ils remporteront la troisième finale selon les normes humaines. »
>>
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>L'article du Tagi est assez clair, lui aussi... Un excellent papier, au demeurant.
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>Des attaques acharnées en finale
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>Un monstre des playoffs fait sortir le ZSC de ses gonds
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>Lausanne a trouvé son jeu et a arraché une première victoire aux Zurichois. C'est surtout à Michael Raffl qu'elle le doit. La finale est à la croisée des chemins.
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>Est-ce qu'un jour, après la finale, on se retournera sur cette dixième minute du deuxième match et on parlera de tournant ? Le potentiel est là. Pas seulement parce que Lausanne a égalisé à 1:1 et posé les bases de la victoire 4:2. Mais parce que Michael Raffl a fondamentalement changé la donne quelques secondes auparavant. L'attaquant a provoqué l'ouverture du score d'un check sévère sur le défenseur zurichois Lehtonen, avant de marquer quelques instants plus tard. Après cela, tout a changé.
>Il a déjà 35 ans, l'Autrichien de Villach. Il ne le laisse pas paraître. Lorsqu'après la victoire, il s'extasie sur la folie qui s'est emparée de Lausanne à l'occasion de la finale et sur la chance de remporter le titre qu'on n'a plus si souvent quand on est déjà vieux, il se corrige immédiatement avec un sourire : "Pas vieux, mais un peu plus vieux".
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>Qui est un joueur de playoff ? Et qui ne l'est pas ?
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>Il existe des lois non écrites sur qui doit être appelé "joueur de playoff" et qui ne doit pas l'être. L'âge n'en fait pas partie. Mais la volonté d'effectuer un backchecking permanent après avoir perdu le puck, oui. Tout comme le fait de se relever après une erreur et de progresser. Raffl est un joueur de playoff, un combattant. Sa ligne avec le centre Ken Jäger et l'ailier droit Tim Bozon est une ligne de playoff. Le deuxième match de jeudi est à cet égard comme un documentaire.
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>Le trio commence de manière hésitante et molle : une mauvaise passe de Jäger, interceptée par Malgin. Ensuite, il n'y a qu'une timide poursuite, personne ne dérange vraiment, et à la fin, Sven Andrighetto a beaucoup de place pour donner l'avantage au ZSC après seulement trois minutes. C'est un faux départ classique pour Raffl et ses coéquipiers.
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>Mais la réaction suit et tous les éléments sont là : les mises en échec, la dureté, les duels, les buts. Peu avant la fin, Raffl marque même en powerplay pour le score final, c'est une déviation dans le slot, où les joueurs comme lui se sentent particulièrement à l'aise. Avant cela, Bozon a marqué le 2:1, là aussi tout a commencé par un backchecking agressif de Lausanne.
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>Mais c'est Raffl qui symbolise le tournant. Toute sa carrière a été un combat : il est le joueur qui, à l'âge de 25 ans, a réussi à atteindre la NHL en passant par la deuxième division suédoise. Il s'y est imposé pendant neuf ans, même en tant que joueur pénible pour ses adversaires. Cette saison, il a été longtemps blessé. La blessure a été très compliquée, dit Raffl, il parle du cœur et de la sueur qui ont été nécessaires pour le retour à temps pour les playoff.
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>Aujourd'hui, Raffl joue à nouveau comme d'habitude : plus grand qu'il n'est. Dans le studio de Mysports, on s'extasie devant cet homme de 1,96 mètre qui ne mesure pourtant que 1,84 - c'est un lapsus de Freud. Les Zurichois semblent déjà mal à l'aise à cause de sa proximité, le ZSC commet soudain des erreurs techniques à la pelle dans le contrôle du puck, même en jeu de puissance.
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>En Suisse, Raffl peut en outre mieux mettre en valeur ses atouts offensifs, mais son jeu est resté dans la zone grise. Deux minutes seulement après Lehtonen, Balcers en fait également les frais. Le fait que Raffl ne soit pas envoyé à la douche, mais seulement sur le banc des pénalités pour deux minutes, est une décision centimétrique des arbitres après étude vidéo : Raffl touche certes aussi l'attaquant du ZSC au menton, donc à la tête, mais surtout au corps.
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>Peu de plaisir à courir - exactement le ZSC !
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>Après le match, Raffl loue le talent des ZSC Lions, "nous devons jouer physiquement, c'est le hockey sur glace". Et : "Nous avons trouvé un moyen", c'est ainsi qu'il faut procéder dans les matches de playoff serrés. Et ce faisant, il évoque peut-être aussi involontairement le problème des Zurichois. Ces attributs typiques du joueur de playoff, ils les ont trop souvent laissés de côté ce soir-là. La phase forte avant et après le 2:2 n'est qu'un feu de paille.
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>Dans le hockey à 5 contre 5, ils ressemblent trop souvent à Lausanne lors du premier but encaissé : mauvais backchecking après la perte du puck d'Andrighetto avant le 1:2. Mauvaises décisions des deux défenseurs (Marti/Baltisberger) avant le 2:3. Ils semblent souvent mous et indécis dans leurs actions. Et beaucoup trop peu d'envie de courir - justement le ZSC ! Ce n'est pas à cela que ressemble le hockey des playoffs, l'entraîneur Crawford doit avoir les cheveux qui se hérissent à certains moments.
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>Offensivement dominant dans le match 2 : le trio Bozon/Jäger/Raffl se distingue chez Lausanne selon le modèle des "expected goals" de la ligue dans le hockey à 5 contre 5 avec clairement le plus de danger de but créé.
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>Le Canadien le sait aussi : La première défaite en playoff 2024 n'est pas une catastrophe. Le score intermédiaire de 1:1 au meilleur des sept matchs non plus. Et pourtant, Crawford doit maintenant trouver des solutions pour le match 3. Lausanne a été deux fois meilleur, le 1:1 est plutôt flatteur pour le ZSC. Celui-ci doit commencer à marquer la finale de son hockey, Lausanne le fait depuis le match 1. Si cela continue, le LHC est en bonne voie pour remporter le premier titre de l'histoire du club. Avec le joueur de playoff Michael Raffl, l'Autrichien de 35 ans, qui a pour l'instant fait sortir les Lions de l'ornière. Suite samedi.
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faut surtout rester humble et continuer comme ça. mais être lucide que ZSC va réagir et que les fautes non sifflées lors d'1 match peuvent l'être le match d'après. les arbitres aussi regrdent la vidéo.. Allez LHC !
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